Ce témoignage de malade de Lyme a été récolté par l'association "Le droit de guérir". Les dégâts et souffrances causés par cette maladie ne peuvent plus être niés.
Si vous êtes vous même malade et que vous souhaitez témoigner à votre tour, rendez-vous à l'adresse http://temoignages.ledroitdeguerir.com/formulaire.php.



Edith A. (42)

En errance médicale pendant 20 ans



J’ai été soignée pour une borreliose ou maladie de lyme il y a 5 ans, par plusieurs séquences d’antibiotiques échelonnées sur plusieurs années, accompagnées par des traitements naturels.
Mes symptômes de douleurs articulaires, musculaires, migraines épouvantables m’obligeant à rester dans le noir, sont terminées; Seule reste une énorme fatigue et je m’estime très chanceuse.
Chanceuse parce que soignée par un médecin qui n’est pas resté bloqué sur le consensus de 2006. Ce consensus affirme qu’en 3 semaines d’antibiotiques j’aurai du être guérie. Ce medecin m’a soigné en fonction de mes symptômes, et voyant que les premiers traitements ne suffisaient pas, à continué à me prescrire des séquences d’antibiotiques accompagnées de traitements naturels.
Il est conscient que la chronicité existe, elle est admise aux USA mais pas chez nous…
Tous les malades n’ont pas cette chance, certains ne sont pas dépistés. Aujourd’hui ce même medecin m’a fait rechercher les co infections
Je suis positive à Mycoplasma Pneumoniae, Bilharzia alors que je ne suis jamais allée en Afrique et Rickettsia Conori. Je vais donc avoir un autre traitement pour tenter d’éradiquer ces co infections.
Je remercie donc ce médecin de prendre le risque de me redonner des traitements alors que pour certains professeurs d’infectiologie je suis déclarée guérie.
Je tiens à préciser que ce médecin est poursuivi par la CPAM et par le conseil de l’ordre, pour ne pas avoir suivi les « dernières avancées de la science, autrement dit ne pas avoir respecté le consensus de 2006. Il est soutenu lui et ses confrères dans la même situation, par les associations qui font un travail formidable d’information et d’entraide et par des professeurs éminents.
Je soutiens l’action qui va avoir lieu le 5 avril, « on plante sa tente devant le ministère ».