Ce témoignage de malade de Lyme a été récolté par l'association "Le droit de guérir". Les dégâts et souffrances causés par cette maladie ne peuvent plus être niés.
Si vous êtes vous même malade et que vous souhaitez témoigner à votre tour, rendez-vous à l'adresse http://temoignages.ledroitdeguerir.com/formulaire.php.



Emmanuelle L. (49)

En errance médicale pendant 8 ans



Parcours : suspicion d'AVC en 2009 (raideur de tout le côté droit, maux de tête, vertiges) puis reprise du travail (2 ans pour récupérer). Fin 2015, douleurs et sensations de brûlure très fortes dans la nuque, vertiges, fatigue extrême, difficulté à marcher, maux de tête. Arrêt de travail depuis. Les médecins me parlent de dépression ou burn-out.
Grâce à une psychologue qui insiste en me disant que je ne suis pas dépressive et qui me parle de Lyme, je rencontre la spécialiste qui me soigne actuellement.
Je sais d'ores et déjà que mon employeur ne veut plus me reprendre. L'assurance maladie quant à elle, ne reconnait pas cette maladie, je suis toujours sous le stress de son "verdict" et de mon futur licenciement.
Nous faut-il, enfants, hommes, femmes malades de Lyme, continuer d’entendre des médecins de l’Assurance Maladie nous dire que « cette maladie n’existe pas » ? Pire, entendre que « ce ne sont que des dépressifs non soignés ou qui n’acceptent pas leur dépression »… Faut-il, en plus des douleurs, de la fatigue, de la vie que l’on est obligé de mettre en suspens, de l’isolement, de la perte d’emploi, des difficultés financières liées à la perte des revenus et au coût des traitements, que l’on soit maltraité par ces personnes qui nient tous nos symptômes et notre souffrance ?
Où en sont l’égalité et la fraternité dans notre pays qui affiche pourtant ces devises ? Madame la Ministre de la santé, nous vous prions de nous aider… C’est un dossier URGENT qui concerne de plus en plus d'enfants et d'adultes dans ce pays qui vous a missionné pour étudier et décider des problèmes de santé de sa population.



Ce qui fait du bien

Amélioration : Le calme, la chaleur, être semi-allongée, de petites activités au long de la journée avec repos entre chacune
Aggravation : le stress, la foule, le bruit, le froid, une activité de plus d'une heure, une position stagnante, une discussion de plus d'une demi-heure...